16 août 2022
En 2018, Val de Berry s’est officiellement engagé pour la préservation de la biodiversité et plus particulièrement des chauves-souris.
Cette première en France s’est concrétisée à travers la signature de deux conventions. L’une avec le Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges, l’autre avec le bureau d’études Echochiros. Un objectif commun : agir ensemble pour préserver et favoriser l’habitat des chauves-souris, dont Bourges est considéré comme la capitale dans le milieu scientifique.
« Énormément d’espèces de chauves-souris sont menacées. Il est capital que les habitants de cette planète adaptent leur comportement. Aujourd’hui, offrir un gîte à ces mammifères est une nécessité pour la biodiversité… ! » Tels étaient les propos de Laurent Arthur, alors Conservateur-Adjoint du Muséum.
Depuis, de nombreuses actions concrètes se sont succédées :
- Sensibilisation des collaborateurs de Val de Berry afin de mieux connaitre et de mieux protéger ce petit animal, dans le cadre d’actions professionnelles et personnelles.
- Information auprès de locataires, afin qu’ils comprennent mieux la vie et les habitudes des chauves-souris. Ils peuvent ainsi adapter leurs attitudes pour vivre en bon voisinage avec ces chiroptères. Certains ont adopté un rôle de « sentinelle », apportant ainsi leurs observations au Muséum.
- Installation de premiers gîtes expérimentaux à St Amand Montrond et à Bourges. Équipés de capteurs thermiques et de dispositifs HI-FI, ces nichoirs étaient positionnés sur les toits terrasses de bâtiments. Il s’est avéré que des problèmes de température à l’intérieur des gîtes ne permettaient pas à nos petites « locataires à titre gratuit » de rester.
- Lors de constructions neuves, le cahier des charges impose dorénavant à l’architecte de prévoir un gîte sur la structure même du futur bâtiment.
- Plus récemment, insertion d’une dizaine de gîtes lors de la pose d’une nouvelle isolation par l’extérieur de bâtiments. La conception des gîtes et le choix des matériaux s’améliorent au fur et à mesure de nos expériences, toujours en lien avec les entreprises intervenantes.
- Pré diagnostics, suivis des populations à travers des études et des comptages, précieux pour la communauté scientifique.
Afin de ne pas emmurer vivantes les chauves-souris, nous informons le Muséum avant la pose de toute isolation extérieure. Il en est de même avant toute démolition. Une étude est alors programmée pour vérifier leur présence ou pas dans le bâtiment et le cas échéant, des mesures de sauvegarde sont prises.
Le rôle d’informateur des Gardiens d’immeubles est important car ils sont sur le terrain, les premiers relais, au plus près des observations.
Les Chargés de secteurs sont eux aussi quelquefois sollicités pour aider à la mise en place d’équipements de préservation, dans des garages principalement.
Ces mesures n’engendrent que peu ou pas de dépenses pour notre organisme et permettent une nouvelle fois de mettre en pratique notre engagement éco-responsable.
Ce dernier est d’ailleurs maintenant reconnu et Val de Berry a été sollicité à plusieurs reprises pour intervenir lors des Assises Nationales pour la Biodiversité, de la COP régionale, de reportages ou de diverses conférences.
Un important travail va se poursuivre dans le cadre de ce partenariat. Plusieurs démolitions sont programmées. Une importante réhabilitation va par ailleurs débuter au Clos du Roy, à Vierzon, site identifié comme lieu de vie d’une espèce rare : les noctules. La 3ème tranche de la réhabilitation de « La Genette » va elle aussi débuter. Deux pavillons y sont repérés. Une importante colonie vit à proximité !
En tant que bailleur social, nous devons dès aujourd’hui agir en faveur de la biodiversité dans toutes ses formes. La préservation d’autres espèces animales est dès à présent prise en compte dans la réalisation de nos programmes.